ou histoire d'une vie bien remplie !
17 Décembre 2019
Une fois n'est pas coutume, me voilà repartie à Montréal, mais sans les bottes aux pieds, youhooou !
Près de 2 mois passés encore là-bas, certes entrecoupés de 1 mois à Cuba... prochain article, mais plus de 2000 photos et tellement de vie à raconter !!!
Et me voilà dans un hôtel ... où je n'avais pas fait attention au nom... et donc en fait chez les bonnes sœurs ! ALLELUJA !!!!
Nooonnn ! Patrice de Gwada ici !!!Une aubaine vue le début de séjour difficile dira-t-on ! Petit tour au marché Jean Talon pour se requinquer !
Des manifestations de tous les côtés, c'est juste impressionnant cette dynamique culturelle, plusieurs événements par jour, au top !
Je retrouve Maggy, que j'avais rencontrée sur la plage de la Datcha, une perle qui va plus que m'apporter cet été !! Un rayon de soleil dans cette tempête de vie !
Prise du haut de ma bicyclette, cheveux au vent. "J'irais peut-être au paradis mais dans un train d'enfer" ... :)
Et malgré tous ces sourires affichés et cette énergie démontrée, l'intérieur de mon âme ressemble à Tchernobyl. Quelques lignes écrites à cet instant, non pas pour retomber dans cette souffrance, mais au contraire pour que je n'oublie pas le chemin parcouru depuis...
N'être même plus l'ombre de soi-même
Et chercher, en vain, un peu d'oxygène.
Ecoeurée de tous ces énergumènes,
Et tenter de s'accrocher au dernier fil de laine.
Tellement d'humains.
Si peu d'humanité.
Loin des doux câlins et de la pleine légèreté.
De mensonges en mensonges.
De trahison en trahison.
Ou comment passer d'un précieux songe
à un fatale désillusion.
Tendre la main et se prendre du venin.
Tendre la joue et se faire rouler dans la boue.
Ouvrir son cœur, et le métamorphoser en vapeur et puanteur.
Aujourd’hui, trop de claques, trop de peine .
Je ne mène plus la barque et j'ai la haine.
Je voulais y croire, me voila face au désespoir.
Je voulais follement vivre, me voilà à lutter pour survivre.
Loin des erreurs du passé en pleine puberté,
Par manque de maturité et l'esprit rempli de liberté,
C'est au tour d'un choix radical qui m'a tuée,
Moi et mon bébé,
Moi et ma lâcheté,
Moi et ma nullité.
Ecoeurée par un énième et dernier énergumène
Profitant de mes derniers œstrogènes,
Et provocant des larmes diluviennes.
N'être même plus l'ombre de soi-même
Et ne même plus vouloir d'oxygène.
💚💛❤️
De l'amour. De la sincérité. Du respect. De la sérénité. Des projets. Il n'en est rien. Plus rien. Des parents aimants et des amis si précieux. Mais cela ne suffit plus. Une partie de moi s'est éteinte et le reste veut suivre. Remplie de joie de vivre et d'insouciance, aujourd'hui ravagée, sans goût, et écœurée des injustices.
Je n'ai pas l'habitude de pleurer sur fb ni ailleurs, mais je ne peux plus me cacher ni faire semblant. Je m'enfonce, pas à pas,sans même vouloir lutter. Je lâche prise. Je renonce. Je capitule. Envie de repos et d'apaisement. Loin. Très loin. Désolée de ces lignes fatales mais ce soir, je n'ai rien d'autre à débattre. Mon cœur saigne. Mon âme brûle. Et mon corps tremble de tout ce carnage. Oui la vie est belle, mais elle est surtout déguelasse. Ce soir je la hais. Autant que je me hais. C'est dire.
Je vous envoie l'amour qu'il reste en moi. Ces quelques gouttes. Ces quelques miettes.
WAKA MOY
Allez, zou les tourmentes, on va tenter de se battre et de s'accrocher. Cet élan d'amitié phénoménal me donne un certain courage et me sauve de cette détresse. "Prosper youplaboum c'est le roi du pain d'épice..." !!!
Bon alors là, pour une fois que je me décide à aller chez le coiffeur .... le mec m'a coiffée telle une américaine de Beverly hills ... bbbeeeeuuurrrkkk. Tellement pas moi. A la douche, vite !!!
Et voilà, fin d'une époque formidable, ou plutôt pas si formidable. Maintenant il est temps d'avancer et de regarder devant, devant, devant.
En avant toutes !